Un enfant qui passait ses journées à s’amuser. Ses jeux étaient simples. Le pire moment de sa journée était quand il fallait rentrer parce qu’il commençait à faire noir! Cet enfant, c’était toi, c’était moi. Quand on est enfant, on fait ce qu’on aime, on suit son instinct. On aime la vie et les autres. On se tient loin de ceux qui sont déplaisants et on cherche la compagnie de ceux qui aiment les mêmes choses que soi. On ne perd pas de temps devant le miroir à critiquer son apparence. On s’habille et on sort s’amuser. On est bien dans sa peau. On mord dans la vie. On laisse notre cœur nous guider. On ne s’inquiète pas de l’opinion des autres.
Pourquoi sommes-nous si inquiets aujourd’hui de ce que les autres pensent de nous? D’où cela vient-il? Est-ce une peur de ne pas être aimé, accepté? Nous avons toutes et tous un besoin inné d’amour, de tendresse, de compassion. C’est ce qui nous rend humain. C’est ce qui nous rend beaux et belles. Et c’est ce que nous avons oublié : que nous sommes beaux. Que nous méritons notre propre amour. Au fil des années, nous avons commencé à croire ce que les autres nous ont dit – les critiques, nées de la jalousie, de l’envie ou peu importe. Nous avons peu à peu oublié qui nous sommes vraiment. Nous avons cessé de nous aimer. Ça s’est fait insidieusement, tranquillement. Nous avons cru ces paroles vides de sens prononcées par des êtres malheureux, souffrants, qui ont eux aussi cru ce que les autres leur ont dit.
Le bien-être est notre état naturel. Nous l’avons perdu au fil du temps, car nous avons commencé à nous laisser guider par notre tête au lieu de notre cœur. Petit à petit, nous nous sommes abandonnés. Nous avons laissé toute la place aux opinions des autres, de la société et nous avons mis de côté notre bien-être, notre amour de la vie. Nous nous sommes mis de côté. Nous ne nous aimons plus, nous nous critiquons nous-mêmes. Nous nous tournons vers l’extérieur pour combler le vide que nous ressentons. Nous dépensons et consommons de plus en plus, mais ce n’est pas le plaisir passager que nous tirons de choses matérielles qui nous comblera.
Il nous faut changer de cap et nous tourner vers l’intérieur. Lever le voile artificiel que la société a jeté sur nous et redécouvrir notre beauté. Cette beauté, c’est l’enfant en nous. Il est encore là et il le sera toujours. Il sait ce dont il a besoin, il sait vivre pleinement, il sait ce qu’il aime et il aime la vie. Il ne se laisse pas guider par l’opinion des autres, il se laisser guider par son cœur.
Écoute ton cœur et il te guidera vers les amitiés, le travail, les activités, les choix et la vie qui te combleront de joie.
– Sylvie Grégoire